Waysberg & Hierro – Ames Sacrées

« Ames sacrées »

Possibilité d’acquérir les œuvres encore disponibles présentées dans cet ouvrage.

En réunissant pour la première fois les œuvres de Norbert Waysberg et celles de Jean Antoine Hierro, l’exposition présente deux regards profondément complémentaires sur l’art sacré. Elle matérialise un dialogue des plus fertiles entamé lorsque les deux artistes se rencontrent dans un atelier new-yorkais.
Les aquarelles réalisées par Norbert Waysberg depuis 2022 ne représentent pas l’architecture gothique. Elles en relèvent son essence profonde : la mise en scène de la lumière érigé en attribut divin. Plus qu’une simple vue du patrimoine chrétien de la France médiévale, ces œuvres expriment quelque chose de plus grand, de plus universel aussi. L’architecture métallique des ponts était devenue un leitmotiv de sa peinture. Mais son retour en France, après dix ans passés aux Etats-Unis, a charrié dans son imaginaire de nouveaux motifs. Pourtant, amplifié par les cadrages influencés par son travail photographique, les élévations de ses cathédrales établissent, elles aussi, un pont entre le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes.
De son côté, imbibé par la portée spirituelle de l’art, l’artiste niçois Jean Antoine Hierro, auteur en 2023 de la décoration en trompe l’œil de la chapelle de Villeplane (06), convoque lui-aussi la lumière sacrée en évoquant la technique du vitrail. Recomposant avec subtilité un répertoire symbolique issu de la Bible, ses acryliques puissamment colorées incarnent une heureuse jonction entre nature et spiritualité. Inspirée tant par l’Art Nouveau que par le mouvement « Figuration libre », la végétation hybride qui s’y déploie incarne une forme d’élévation vers la lumière.
Confluence de deux trajectoires esthétiques, le parcours épuré de cette exposition rend hommage à la quête d’absolue de deux artistes mis en mouvement par une pieuse recherche de la beauté.


NW

Mon parcours artistique a été profondément marqué par mon installation à New York en 2006, une ville dont l’énergie, l’architecture et le mouvement ont nourri mon travail à l’aquarelle pendant de nombreuses années. Fasciné par ses ponts, gratte-ciels et perspectives urbaines, j’ai cherché à capturer la dynamique et la lumière si particulières de cette métropole. Après plus d’une décennie aux États-Unis, mon retour en France il y a trois ans a marqué une nouvelle étape dans mon approche artistique. Redécouvrir l’Europe et son patrimoine architectural m’a naturellement conduit à une nouvelle série consacrée aux cathédrales. Ces édifices, empreints d’histoire et de spiritualité, m’inspirent par leurs jeux d’ombres et de lumières, leurs détails sculpturaux et leur verticalité. Avec mes aquarelles, je cherche à retranscrire à la fois la grandeur et la délicatesse de ces monuments. La transparence des pigments et la fluidité de l’eau permettent de révéler leur profondeur, leur mystère et leur intemporalité. Cette série est une invitation à contempler l’architecture sous un nouveau prisme, entre réalisme et interprétation sensible.

H

Jean Antoine Hierro : L’énergie picturale au service du sacré et du vivant Jean Antoine Hierro est un artiste qui transgresse les cadres traditionnels de la peinture pour offrir une vision électrique et vibrante dumonde. À travers ses formes organiques, ses couleurs éclatantes et ses compositions d’une grande richesse symbolique, il questionne la place de l’humain, du sacré et de l’émotion dans un univers en perpétuel mouvement. Dès le premier regard, ses œuvres captivent. Elles semblent vivantes, animées d’une force intérieure qui pulse à travers les couleurs etles motifs . Hierro ne peint pas seulement des images, il insuffle une énergie, une vibration spirituelle qui dépasse la simple figuration. Il inscrit son travail dans une esthétiqu e où se mêlent l’art sacré, l’art urbain, le Pop Art et une forme de mysticisme contemporain. Une peinture en mouvement : entre figuration et abstraction L’un des éléments fondamentaux du travail de Jean Antoine Hierro est son refus de la fixité. Ses toiles, souvent découpées en formes organiques, abolissent la frontière entre l’œuvre et son environnement. Elles ne sont pas enfermées dans un cadre rigide, elles épousent l’espace, interagissent avec la lumière, donnent une impression de flottement. Ses compositions rappellent l’esthétique du vitrail, où chaque élément semble serti dans un réseau de lignes noires. Ces contours évoquent autant l’art sacré médiéval que le street art c ontemporain, dans une fusion audacieuse et résolument actuelle. L’usage des couleurs vives et contrastées est également central. Jaune éclatant, bleu électrique , rouge passion : ces teintes ne sont jamais anodines. Elles exaltent les émotions, jouent ave c les perceptions, rappellent les codes du Pop Art tout en explorant une dimension plus spirituelle.

NW ET H

En réunissant pour la première fois les œuvres de Norbert Waysberg et celles de Jean Antoine Hierro, l’exposition présente deux regards profondément complémentaires sur l’art sacré. Elle matérialise un dialogue des plus fertiles entamé lorsque les deux artistes se rencontrent dans un atelier new-yorkais. Les aquarelles réalisées par Norbert Waysberg depuis 2022 ne représentent pas l’architecture gothique. Elles en relèvent son essence profonde : la mise en scène de la lumière érigé en attribut divin. Plus qu’une simple vue du patrimoine chrétien de la France médiévale, ces œuvres expriment quelque chose de plus grand, de plus universel aussi. L’architecture métallique des ponts était devenue un leitmotiv de sa peinture. Mais son retour en France, après dix ans passés aux Etats-Unis, a charrié dans son imaginaire de nouveaux motifs. Pourtant, amplifié par les cadrages influencés par son travail photographique, les élévations de ses cathédrales établissent, elles aussi, un pont entre le ciel et la terre, entre Dieu et les hommes. De son côté, imbibé par la portée spirituelle de l’art, l’artiste niçois Jean Antoine Hierro, auteur en 2023 de la décoration en trompe l’œil de la chapelle de Villeplane (06), convoque lui-aussi la lumière sacrée en évoquant la technique du vitrail. Recomposant avec subtilité un répertoire symbolique issu de la Bible, ses acryliques puissamment colorées incarnent une heureuse jonction entre nature et spiritualité. Inspirée tant par l’Art Nouveau que par le mouvement « Figuration libre », la végétation hybride qui s’y déploie incarne une forme d’élévation vers la lumière. Confluence de deux trajectoires esthétiques, le parcours épuré de cette exposition rend hommage à la quête d’absolue de deux artistes mis en mouvement par une pieuse recherche de la beauté.

ILLUSTRATIONS H

Le cœur est un symbole universellement reconnu, chargé de significations profondes et multiples. Il représente avant tout l’amour, qu’il soit romantique, familial ou amical. Dans de nombreuses cultures, il est considéré comme le siège des émotions, en particulier de la passion et de la tendresse. Associé à la vie et à l’énergie vitale, le cœur symbolise également la force intérieure et le courage, d’où l’expression « avoir du cœur ». En spiritualité, il est perçu comme le centre de l’âme et le lien entre le corps et l’esprit. Dans l’iconographie chrétienne, le Sacré-Cœur évoque l’amour divin et la compassion. En médecine, il est synonyme de vitalité et de santé, rappelant son rôle essentiel dans le corps humain. Les cœurs brisés représentent la douleur et la tristesse liées aux épreuves affectives. Dans l’art et la littérature, ce symbole est omniprésent, illustrant aussi bien la passion que le sacrifice. Il est aussi utilisé dans les expressions populaires, comme « parler avec le cœur » ou « avoir le cœur sur la main », qui traduisent la sincérité et la générosité. En psychologie, il est souvent lié aux émotions profondes et aux sentiments authentiques. Enfin, dans le langage des couleurs, un cœur rouge évoque l’amour ardent, tandis qu’un cœur noir peut symboliser le chagrin ou la révolte. Ainsi, le cœur est un symbole riche et intemporel qui traverse les époques et les civilisations.

Dans la Bible, les étoiles ont une symbolique forte et multiple, représentant souvent la lumière divine, la guidance et la promesse de Dieu. L’une des références les plus célèbres est l’étoile de Bethléem, qui annonce la naissance de Jésus et guide les mages vers lui, symbolisant ainsi la révélation et l’espérance. Les étoiles sont aussi un signe de bénédiction et de descendance, comme dans la promesse faite à Abraham : sa postérité sera aussi nombreuse que les étoiles du ciel (Genèse 15:5). Elles illustrent la grandeur et l’infinité de Dieu, témoignant de sa puissance créatrice. Dans le livre de Daniel, elles sont associées aux justes, qui brilleront éternellement comme des étoiles (Daniel 12:3). Elles peuvent aussi symboliser les anges, les messagers célestes de Dieu, comme dans l’Apocalypse, où elles représentent les anges des sept Églises (Apocalypse 1:20). Cependant, les étoiles tombantes sont parfois un signe de jugement ou de chute, comme celle de Lucifer, l’ange déchu (Ésaïe 14:12). Elles rappellent aussi la direction et la protection divine, éclairant le chemin des croyants dans l’obscurité du monde. En tant que symboles de constance et de fidélité, elles renforcent la foi en la promesse

divine. Ainsi, dans la Bible, les étoiles sont à la fois des signes d’espérance, de sagesse et de puissance céleste.

La fleur est un symbole universel de beauté, de fragilité et d’épanouissement. Elle représente la vie dans toute sa splendeur, mais aussi son caractère éphémère, rappelant la brièveté de l’existence. Associée à l’amour et aux sentiments, elle exprime à travers ses couleurs et ses variétés différentes émotions : la rose rouge symbolise la passion, le lys blanc la pureté et le tournesol la fidélité. Dans de nombreuses cultures, la fleur est un signe de renouveau et de renaissance, notamment au printemps, lorsqu’elle éclot après l’hiver. Elle est également liée à la spiritualité, évoquant la connexion entre le ciel et la terre, comme le lotus en Orient, symbole d’élévation et d’illumination. Dans le langage des fleurs, chaque espèce porte un message particulier, permettant de transmettre des sentiments sans paroles. Offerte en cadeau, elle devient un signe d’affection, de respect ou de condoléances. Dans l’art et la littérature, la fleur est omniprésente, illustrant tantôt la douceur, tantôt la mélancolie. Certaines fleurs, comme le coquelicot, sont associées au souvenir et à la mémoire des disparus. En psychologie, elle évoque le développement personnel et la croissance intérieure. Emblème de la féminité et de la fertilité, elle incarne aussi l’harmonie et l’équilibre de la nature.

Le papillon est un symbole puissant de transformation et de renouveau. Son cycle de vie, passant de la chenille au cocon puis à l’insecte ailé, illustre le changement et la métamorphose. Il est souvent associé à la résilience et à la capacité de surmonter les épreuves. Dans de nombreuses cultures, il représente l’âme et l’immortalité, notamment dans les croyances grecques et mexicaines. En Asie, il est un symbole de bonheur et de longévité. Dans la tradition chrétienne, il évoque la résurrection et l’espoir d’une nouvelle vie. Léger et éphémère, il rappelle aussi la fragilité de l’existence et l’importance de vivre pleinement l’instant présent. Sa danse aérienne est perçue comme une allégorie de la liberté et de l’insouciance. Les couleurs de ses ailes portent également des significations variées : un papillon blanc est souvent vu comme un messager spirituel, tandis qu’un papillon noir peut être lié au mystère ou au deuil. Dans l’art et la littérature, il est souvent un motif de beauté et de grâce, mais aussi d’éphémérité. Certaines traditions le considèrent comme un guide spirituel reliant le monde matériel et immatériel. En psychologie, il est associé au développement personnel et à l’éveil de la conscience. Symbole universel, le papillon incarne ainsi la transformation, l’espoir et la légèreté de l’être.