À la Libération, il s’engage pleinement dans la peinture et rejoint les milieux artistiques de Paris et du Sud de la France. Il trouve sa place parmi les artistes de l’École de Nice, tout en gardant une démarche très personnelle, souvent en marge des tendances dominantes. Son langage pictural, d’abord influencé par des figures comme Bonnard, Redon ou Derain, s’oriente vers une abstraction légère, vibrante et lumineuse. Il explore des compositions faites de touches fragmentées, de formes flottantes, et de jeux subtils entre figuration symbolique et liberté formelle.

Ses œuvres évoquent souvent le monde naturel — poissons stylisés, insectes, éléments marins — mais toujours transposés dans un univers imaginaire, coloré et méditatif. La lumière occupe une place centrale dans son travail, à la fois comme matière picturale et comme vecteur d’émotion.